. Ibid,

D. Bottineau, La submorphologie grammaticale en espagnol et la théorie des cognèmes », Gabrielle Le Tallec-Lloret (dir.) Vues et contrevues, pp.19-40, 2010.

. Bottineau, Didier : « La submorphologie grammaticale en espagnol? » op. cit, p.30

G. Fabre, Le formant submorphémique -r dans la conjugaison espagnole : le cas de l'infinitif », Ariane Desportes et Gilbert Fabre (éds.) Aspects actuels de la linguistique ibéroromane, pp.159-166, 2011.

M. Toussaint, « r est une marque d'antériorité, vol.55, p.52, 1983.

V. Fabre, Le formant submorphémique r? » op. cit. p. 162. analogique n°1, pp.331-350, 2003.

V. Cirot and G. , La maurophilie littéraires en Espagne au XVIe siècle », paru en cinq livraisons dans le Bulletin Hispanique : tome 40, vol.42, pp.5-25, 1938.

A. Carreño, . De-góngora, . Romances, and C. Madrid, , pp.51-59, 2000.

S. Vogüe-de, Le passage dont est extraite cette citation est le suivant : 176 García-Macho, Littérature et linguistique : la catégorie de l'Histoire», Semen, p.15, 1989.

, Par exemple « BEZERRO : quasi bobcerro, buey cerril, buey joven

, Par exemple « BIAZAS : las alforjas de cuero ; según algunos se dixeron viaças, a via por ser para camino, otros del verbo griego ????????, biazome, impleo, porque se llenan de lo necesario para el viaje. Muchos las llaman bizazas, y está corrompido el vocablo de birsaças, a byrsa

, « Définition et étymologie dans la lexicographie et la lexicologie médiévales ». La définition, Librairie Larousse, Voir sur ces questions Buridant, pp.43-59, 1990.

Z. Su-aspirada, Par exemple cette autre étymologie du mot bezerro : « del nombre latino vitulus

, Par exemple cette étymologie pour le mot alguazil : « podriamos dezir que algazil es hebreo, del verbo ????? gaçal, rapere, porque echa mano del delinqüente », qui joue à la fois sur l'analogie phonique -approximative car elle fait bon marché de la labio

V. Neyrod and D. , au sujet de la neutralisation de /l/ et /r/ en arabe andalou (article ALGUAZIL) et p. 147 au sujet de la confusion entre /f/ et /h/ (article ALBUFERA), confusion vraisemblablement due à une considération graphique qui entre dans le cadre d'une évolution graphique et phonétique, Op. cit, p.99

J. Guttiérez-cuadrado and M. Vidal, Covarrubias en la encrucijada?, p.445

C. Buridant, « Définition et étymologie?, p.55, 1990.

C. Vaquera and . Luisa, , p.185

D. Voir-neyrod, « Presencia de la terminología gramatical árabe en el Tesoro de la lengua castellana o española de Sebastián de Covarrubias (1611) ». María-Luisa Calero, Métodos y resultados actuales en Historiografía de la Lingüística, vol.II, pp.545-553, 2014.

, los matices y valores particulares de formas derivadas del verbo árabe ; cumpliría así el prefijo romance, en cierta medida, la función del morfema derivacional del verbo árabe, de manera que, en el caso que nos ocupa, al significado originario de reprobar ('no aprobar') se ha venido a agregar el de la forma VIII árabe ibtalà ('someter a prueba') », écrit l'auteur. Voir Villaverde Amieva, probar/reprobar), se trasladarían al verbo hispánico prefijado, pp.351-367, 2008.

V. Neyrod and D. , « L'empreinte de la langue arabe sur l'analyse linguistique du castillan?, Grammaire arabe et grammaire des arabismes castillans? op, 2010.

V. Exemple-fabre and . Gilbert, « Conseiller et détenir un secret en espagnol médiéval ». Le partage du secret. Cultures du dévoilement et de l'occultation en Europe, du moyen âge à l'époque moderne, « Un type de création lexicale particulier : les arabismes de l'espagnol et du portugais ». L'innovation lexicale dans les langues romanes, vol.13, pp.27-44, 2004.

G. Fabre, Conseiller et détenir un secret en espagnol médiéval, p.77, 2013.

V. Fabre, G. ;-«-«-l'expression-en-poridad, &. , C. De-linguistique-et-de-civilisation-hispanique-médiévales, G. Martin et al., qui écrit : « malgré leur triomphe sur l'arabe, le castillan ou l'aragonais n'empêchèrent pas une sorte 'd'arabe silencieux' de parcourir les galeries accessibles de leur système linguistique » 193 . Fabre interprète cette interférence linguistique dans une perspective politique « comme la dernière bataille des vaincus » et écrit encore ailleurs 193 : « Arabismes, calques, écritures et manuscrits, tout ce qui exprimait ou véhiculait la pensée profonde des Morisques aragonais donnait, en effet, à entendre une forme d'arabe ayant survécu à l'effondrement de sa base, Les calques terminologiques du Tesoro s', pp.159-169, 2004.

G. Fabre, Conseiller et détenir un secret en espagnol médiéval, p.76, 2013.

S. Rusthaller, « Un aspecto poco investigado del Tesoro de la lengua castellana o española. La contribución de Covarrubias al estudio de los nombres de lugar, Zeitschrift für romanische Philologie, vol.131, p.341, 2015.

J. M. Comme-l'écrit, ;. ». García-martín, J. García-martin, and . María, « [?] el tratamiento de los arabismos que ofrece Covarrubias [?] aceptando para las disquisiciones etimológicas una perspectiva amplia por enciclopédica y también por crítica [es] muy lejanamente emparentada con el trabajo de Corominas, pp.390-399, 2012.

M. Foucault, Je précise que Foucault désapprouve cette opération interprétative et invite le lecteur et l'analyste du discours à « se tenir prêt à accueillir chaque moment du discours dans son irruption d'évènement, p.39

V. Mediano, F. García-arenal, and M. , « Diego de Urrea y algún traductor más: en torno a las versiones de los Plomos, vol.23, pp.499-516, 2002.

R. Mediano and F. , Al-Qantara, vol.25, pp.183-201, 2004.

F. Rodríguez-mediano and M. García-arenal, De Diego de Urrea a Marcos Dobelio, intérpretes y traductores de los "Plomos" », Los plomos del Sacramonte: invención y tesoro, Barrios Aguilera, M. y García, vol.1, pp.297-334, 2006.

V. Neyrod and D. , Grammaire arabe et grammaire des arabismes? op. cit. : les cas de daifa, almoneda (p. 111), almoxarife, p.114

, après avoir donné l'étymologie de Urrea, « Diego de Urrea dize que vale cosa que asierra o aprieta, tenquietun, nombre verbal, del verbo nequeye, que vale apretar », il poursuit : « el a es artículo, la t constitutiva nominis, y assí nequietun de nequeye, Et pour terminer il précise : « Helo

, « Dissertation philologique et critique sur les voyelles de la langue hébraïque et des langues orientales qui ont une liaison intime avec elle » par M. Dupuy. Histoire de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles Lettres avec les Mémoires de Littérature tirés des Registres de cette Académie depuis l'année 1767 jusques et compris l'année 1769

V. Neyrod and D. , Grammaire arabe et grammaire des arabismes? op. cit, pp.145-146

A. V. Par-exemple-À-l'article and D. Neyrod, Grammaire arabe et grammaire des arabismes? op. cit, pp.118-119

D. Neyrod, « L'empreinte de la langue arabe sur l'analyse linguistique du castillan? » op, 2010.

V. Cecear, En el Libro de los Juezes, cap. 12, leemos aver sido muertos en cierto passo del río Jordán, quarenta y tantos mil hombres, de los de Efraín por los galaaditas, forçándoles a pronunciar esta dicción schibbolet, y respondiendo ellos sibbolet los matavan, conociéndolos por la lengua ; como nosotros conocemos los que son moriscos, con hazerles pronunciar cebolla y ellos dicen sebolla

S. Ruhstaller, Los inicios de la investigación sobre el arabismo léxico en español », Bulletin hispanique, pp.115-116, 2013.

D. Black and G. , « Sueños de la nación en los tesoros de Covarrubias, vol.6, 2001.

. Letras, Ce texte est paru d'abord en, p.276, 2001.

. Ibid,

V. , D. Black, and G. , « Sueños de la nación?, p.283, 2001.

D. Black and G. , cobra un significado especial el hecho de que los eruditos eligieran como camino en la búsqueda de tal identidad 219 el estudio etimológico -científico en definitiva según, Sueños de la nación?, pp.300-301, 2001.

O. Clérico, , p.5

B. Pons and L. , Los moriscos. Conflicto, expulsión y diáspora, p.78, 2009.

R. Mediano, « Diego de Urrea en Italia, p.201, 2004.

L. López-baralt, La enseñanza de las lenguas semíticas en Salamanca en tiempos de Juan de la Cruz, p.82, 2006.

D. Neyrod, Grammaire arabe et grammaire des arabismes? op. cit, p.174

, Il s'agit de l'identité de la province de Grenade « donde la cristianización aun no había cumplido cien años, y donde todavía compartían el mismo espacio dos culturas que, a pesar de haberse influenciado recíprocamente en profundidad, se percibían como antagónicas: una tierra deseosa de definir su propia identidad -entonces todavía en pleno proceso de formación-y de valorarla adecuadamente y con dignidad, Los inicios de la investigación?, p.269, 2013.

S. Ruhstaller, Los inicios de la investigación?, p.269, 2013.

G. Dopico, L. Sueños-de, and . Nación?, , p.280

. Ibid, , p.281

, Et je me demande en outre : Qu'estce que comprendre la pensée d'un autre ? N'est-ce pas la détourner au profit de cette « part originale » que présente toute nouvelle recherche ? Les diverses théories du sens qui ont soutenu mes investigations ont donné une forme

, Car dans le monde scientifique (et il en va sans doute pareillement dans ces autres mondes de la création intellectuelle que sont la littérature et les arts) un travail gagne de l'intérêt -et de l'originalité-à être relié à d'autres, à entrer dans une communauté d'idées, d'intuitions, d'approches, autrement dit dans une communauté scientifique, qui marque une époque. La nôtre est marquée par une forte empathie entre la linguistique du sens et les acquis des neurosciences. J'ai dit comment j'avais ressenti à un certain moment de mon parcours la nécessité de relier mes recherches sur le sens au paradigme de l'énaction qui a fourni une théorie, autrement dit un support intellectuel et intersubjectif, aux intuitions que j'avais eues bien auparavant en lisant Merleau-Ponty et Heidegger, et leur a permis de se développer pour se muer en concepts (discours du mot, discours sur le mot, circularité du sens, dialectique perplexe du signe et de l'objet) issus de ma propre méthodologie et de ma propre pensée, et connexes avec ceux des penseurs et chercheurs dont les travaux ont alimenté les miens. Poursuivant ma réflexion dans la perspective de ma participation à un prochain colloque 226 qui veut explorer sous l, elles ont ainsi fait progresser considérablement mes découvertes, m'ont permis d'approfondir ma réflexion, de la confronter à d'autres, d'en constater souvent la parenté ou du moins la connexité, de la renforcer de ce fait et d'accroître son intérêt scientifique

. Weller, qui me reprenait toujours violemment lorsque j'utilisais le mot español pour désigner la langue. Nul doute qu'il s'agissait d'un « conflit de nomination

, « [?] la langue est donc déjà de par sa nature une oeuvre poétique utilisant les mêmes procédés que la littérature et les réservant au héros qu'elle s'est choisi : le mot ». V. Domino Maurice : « Texte littéraire et référentialité », semen, 2008.

G. Fabre, Langue et manipulations linguistiques. Document de synthèse d'activités scientifiques, inédit, p.76, 2003.

;. F. Le-"nomadisme, D. Copello, L. Neyrod, and . Valverde, dans les mondes hispaniques, Colloque international organisé par, vol.22, p.23, 2018.

M. Bourassa-publié-en-;-dans-le-sillage-des-travaux-de, J. Changeux, A. Damasio, and J. Ledoux, Pour Bourassa, ce concept semble lié au fait que le cerveau est « en mouvance perpétuelle » 228 , « qu'il se fait nomade pour savoir reconstruire ce qui le concerne au plus près » 229 , à savoir notre histoire, donc notre mémoire, en perpétuelle recréation. La mobilité, est donc au centre de l'activité cérébrale : comme circulation des assemblées neuronales d'une partie à l'autre du cerveau, comme activité réflexive lorsque le cerveau pour opérer un examen critique se connecte à ce qu'il sait déjà, à son histoire antérieure, 2006227.

, Ces repères le protègent [?] contre l'indicible, puisque [ce travail de connexion] lui fournit des images, des métaphores ou des mots, p.230

. C'est-moi-qui-souligne-la-dernière-proposition, . Le-mot-métaphore-m'intéresse, and . Particulièrement, Si l'on considère en effet d'une part que la faculté du langage est située dans le cortex cérébral, la partie la plus récemment développée du cerveau humain, alors que les émotions sont situées dans une partie plus ancienne, le tronc cérébral, et d'autre part qu'à la base de la production d'une métaphore, il y a une émotion, une réaction émotionnelle devant l'objet, laquelle pourra s'inscrire dans une certaine forme verbale car le tronc cérébral est en dialogue permanent avec le cortex 231 , il semble que les déplacements de sens qui sont codifiés par les noms mêmes de métaphore et métonymie ont une réalité matérielle qui est le jeu des connexions cérébrales. Mais ils ont aussi une portée esthétique car un mot créé par métaphore, lorsque cette métaphore, restée vivace ou revivifiée et remotivée, relance le chox émotionnel, présente toutes les modalités d'une représentation esthétique ou "oeuvre d'art" telle que la définit J. P. Changeux : L'oeuvre d'art est destinée à la communication intersubjective des émotions, elle possède un pouvoir évocateur qui rend conscientes les mémoires à long terme (nonconscientes) et leur signature émotionnelle

, Une définition qui pourrait s'appliquer également au mot, pas n'importe lequel sans doute, mais l'un de ces mots denses, saturés de significations, que j'ai pris comme objets de mes études de sémantique lexicale. D'autre part, considérer dans la perspective du "cerveau nomade" la formation des images mentales en sachant qu'il y a déplacement des informations visuelles ou auditives d'une aire du cerveau où elles sont perçues et analysées à une autre -l'"espace de travail neuronal conscient, 2006.

M. :. Bourassa and . Le-cerveau-nomade, , p.254

M. :. Bourassa and . Le-cerveau-nomade, , p.252

M. :. Bourassa and . Le-cerveau-nomade, , p.254

A. «-rencontre-avec and . Damasio, la conscience est née des émotions », Sciences humaines n° 224, 2011.

J. P. Changeux, Du vrai, du beau, du bien : une nouvelle approche neuronale, p.507, 2008.

V. Changeux and J. P. , Du vrai, du beau, du bien? op. cit. p. 231-241. qui s'occupe de leur association et permet la représentation de l'objet

, lexique auditif, ou visuel, d'entrée" dans l'"espace de travail neuronal conscient" 235 et de "lexique phonologique de sortie" de ce même espace de travail, c'est considérer le parcours matériel du sens lexical véhiculé par des procédés mimophoniques. Et il y a là une autre modalité de la représentation esthétique car « l'adéquation au réel ou mimesis est une des règles épigénétiques concernées par les créations artistiques 236, considérer dans la même perspective leur inscription dans les mots en sachant que les neuroscientifiques ont recours au concept de

. Changeux and . Retiens, Ce n'est pas moi qui souligne le mot distanciation mais j'aurais pu le faire puisque cette notion, ou plutôt celle de distance est un des paramètres essentiels qui ont configuré mon activité de recherche. Bref, l'apport des neurosciences a de quoi stimuler la réflexion du linguiste. Et peut-être plus encore de quoi stimuler son imagination. Car dans cette nouvelle orientation de la linguistique du sens, l'interdisciplinarité joue à plein mais avec une discipline d'une telle complexité, d'une telle nouveauté pour le spécialiste de la langue qu'il ne semble pas possible qu'il réussisse à la maîtriser de l'intérieur. Personnellement, c'est par les marges que j'entends relier mes recherches aux acquis des neurosciences, en demandant à celles-ci de m'inspirer, ce qui veut dire de donner un nouveau souffle à mes recherches ; en leur demandant d'apporter un éclairage, et même une illumination, à mes intuitions qui, même après s'être gonflées et augmentées de tous les apports de l'interdisciplinarité, restent des intuitions linguistiques. La rédaction de cette synthèse a été pour moi l'occasion d'un dialogue ou d'une discussion avec d'autres textes, qui ont relancé mon intérêt pour des travaux déjà anciens ou qui ont entraîné ma réflexion au-delà des objectifs que je m'étais initialement fixés. C', outre que « leur visée est de contribuer à la recherche de « vérités objectives » universelles et cumulatives qui entraînent un progrès des connaissances [?] » le fait que leurs « prédispositions neurales incluent [?] la capacité de distanciation, vol.237

V. Antonio, Damasio : L'Autre moi-même, 2010.

V. Changeux and J. P. , Du vrai, du beau, du bien? op, p.265

J. P. Changeux, Du vrai, du beau, du bien? op, p.509

J. P. Changeux, Du vrai, du beau, du bien? op, p.509